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Quelques éléments sont positifs, comme le prolongement du plan « 5 000 terrains de sport », mais ils sont loin d’être suffisants.
Ainsi, même si les crédits du programme Sport augmentent, ils ne sont pas dimensionnés pour permettre la mise en place de politiques publiques ambitieuses en faveur d’un grand service public du sport et d’une culture sportive pour toutes et tous. Le problème ne renvoie ni à ce budget ni, encore moins, à la personnalité de la ministre en place : le problème est structurel et se rapporte à la place qu’on donne au sport ainsi qu’aux 14,4 millions de licenciés, aux millions de pratiquants autonomes, aux éducateurs et aux bénévoles. Le soutien aux collectivités territoriales est également indispensable, elles qui financent le sport à hauteur de 12 milliards d’euros.
Le programme Jeunesse et vie associative est pour nous l’occasion de rappeler notre opposition au SNU, qui monte encore en charge cette année. Selon nous, ce dispositif n’est absolument pas adapté aux besoins de la jeunesse ; les crédits budgétaires y afférant devraient être plutôt déployés à l’école ou au sein de l’éducation populaire. Quant au service civique, dispositif que nous soutenons, il doit être mieux encadré, pour éviter les abus et détecter les emplois déguisés, et les publics concernés doivent être mieux ciblés. Enfin, il conviendrait, dans ce contexte d’inflation, d’augmenter les crédits du FDVA.