THEME DE LA SEMAINE
Avenir de la planète, environnement et climat
DATE
13.05.2019
RESEAUX SOCIAUX
Plan d'urgence pour une réelle #transition énergétique Pour le vivant et contre la destruction de la planète, faisons de la #transition, l’ #environnement et de l’ #ecologie de réelles priorités dans la #LoiEnergieClimat ! #alternativescitoyennes @AssosC
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à venir
ARGUMENTAIRE COURT POUR AFFICHETTE
L'accélération des catastrophes liées au réchauffement climatique a conduit un grand nombre de personnes, dans notre pays comme à l'échelle mondiale, à prendre conscience de la nécessité de changer rapidement nos modes de production et de consommation, nos modes de vie et nos comportements, et d'agir sur ces questions pour ouvrir dès maintenant la voie vers une transition pour un monde vivable, responsable et solidaire.
Si les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) et les centrales nucléaires ont fourni jusqu'ici l'énergie nécessaire au développement de notre économie et de notre société, ils doivent être repensés en termes d'énergies renouvelables. Or, le projet de loi "Energie et climat" présenté le 30 avril 2019 par le gouvernement au Conseil des ministres n'est pas à la hauteur des enjeux !
Si les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) et les centrales nucléaires ont fourni jusqu'ici l'énergie nécessaire au développement de notre économie et de notre société, ils doivent être repensés en termes d'énergies renouvelables. Or, le projet de loi "Energie et climat" présenté le 30 avril 2019 par le gouvernement au Conseil des ministres n'est pas à la hauteur des enjeux !
ARGUMENTAIRE LONG
L'accélération des catastrophes liées au réchauffement climatique (incendies, sécheresses, inondations, ouragans, séismes...) a conduit un grand nombre de personnes, dans notre pays comme à l'échelle mondiale, à prendre conscience de la nécessité de changer rapidement nos modes de production et de consommation, nos modes de vie et nos comportements, et d'agir sur ces questions pour ouvrir dès maintenant la voie vers une transition pour un monde vivable, responsable et solidaire.
L'effondrement des biodiversités, qui comprend toutes les espèces végétales et animales vivant sur la terre, incluant l'Homme, pose nombre de questions quant à la santé de tous, à l'avenir de la production alimentaire, au maintien d'une eau pure et potable. La santé humaine est tributaire de la santé de nos environnements, des écosystèmes, de l'ensemble de la biosphère. Elle est altérée par l'usage des pesticides, les pollutions des industries chimiques, les projets d'urbanisation à outrance et de bétonnage des terres agricoles.
Il s'agit là d'un défi majeur pour l'humanité qui impose de réduire de façon drastique les émissions de gaz à effet de serre, particulièrement le dioxyde de carbone libéré dans l'atmosphère, et de remettre en cause les activités qui en sont responsables. Si les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) et les centrales nucléaires ont fourni jusqu'ici l'énergie nécessaire au développement de notre économie et de notre société, ils doivent être repensés en termes d'énergies renouvelables.
Or, le projet de loi "Energie et climat" présenté le 30 avril 2019 par le gouvernement au Conseil des ministres n'est pas à la hauteur des enjeux. Ce projet, qui vient modifier la loi de "Transition énergétique pour la croissance verte" de 2015, les codes de l'environnement et de l'énergie, n'apporte pas les réponses nécessaires. Les annonces faites comme arriver à la neutralité carbone en 2050, baisser la consommation d'énergies fossiles de 40% d'ici à 2030, fermer les centrales à charbon au-delà de 2022, ne sont assorties d'aucune mesure transitoire et d'accompagnement, d'aucun objectif en matière de faisabilité et de coût. La réduction de 50% de l'indépendance au nucléaire, avec la fermeture de 14 centrales, est quant à elle prévue pour 2035, soit un recul de dix années par rapport à l'estimation précédente qualifiée aujourd'hui "d'irréaliste".
Le système actuel - capitaliste ou ultralibéral - est incapable de prendre en compte la nécessaire amélioration des conditions de vie, parce qu'il se base sur la propriété privée, la défense d'intérêts particuliers, la loi du profit et de la concurrence, qui sont source d'énormes inégalités sociales, d'injustices, d'oppression, de violences, de guerres, de restriction des libertés individuelles ou collectives. Aucun changement durable ne pourra avoir lieu sans une compréhension des logiques de croissance et d'accumulation, d'exploitation à outrance des ressources naturelles, de destruction des écosystèmes mais aussi des services publics ou de notre système de sécurité sociale.
Pour avancer sur ce chemin de la transition, nous devons intervenir sur tout ce qui est un obstacle au développement humain, à ses relations harmonieuses avec la nature, le vivant, et mettre en place des formes alternatives de société qui intègrent à la fois les dimensions écologiques, économiques, sociales, culturelles, démocratiques.
C'est en s'appuyant sur l'expérience et les analyses réalisées par les structures et les réseaux associatifs qui agissent sur le terrain de l'écologie, de la biodiversité, de la santé, de l'alimentation, de la solidarité internationale, du soutien aux migrants, ou la défense des libertés, que le Collectif des Associations Citoyennes a construit sa conception de la transition, qui est celle de la défense d'une vision transversale de la société basée sur l'intérêt commun, les droits humains, la réduction des injustices et des inégalités, la construction de nouvelles formes de démocratie permettant la participation de tous.
C'est pourquoi il est nécessaire de prendre en compte les associations citoyennes qui luttent contre le dérèglement climatique et pour une transition écologique, solidaire et équitable, et que nous nous associons au Réseau Action Climat, France Nature environnement et aux autres ONG environnementales pour proposer les mesures suivantes :
L'effondrement des biodiversités, qui comprend toutes les espèces végétales et animales vivant sur la terre, incluant l'Homme, pose nombre de questions quant à la santé de tous, à l'avenir de la production alimentaire, au maintien d'une eau pure et potable. La santé humaine est tributaire de la santé de nos environnements, des écosystèmes, de l'ensemble de la biosphère. Elle est altérée par l'usage des pesticides, les pollutions des industries chimiques, les projets d'urbanisation à outrance et de bétonnage des terres agricoles.
Il s'agit là d'un défi majeur pour l'humanité qui impose de réduire de façon drastique les émissions de gaz à effet de serre, particulièrement le dioxyde de carbone libéré dans l'atmosphère, et de remettre en cause les activités qui en sont responsables. Si les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) et les centrales nucléaires ont fourni jusqu'ici l'énergie nécessaire au développement de notre économie et de notre société, ils doivent être repensés en termes d'énergies renouvelables.
Or, le projet de loi "Energie et climat" présenté le 30 avril 2019 par le gouvernement au Conseil des ministres n'est pas à la hauteur des enjeux. Ce projet, qui vient modifier la loi de "Transition énergétique pour la croissance verte" de 2015, les codes de l'environnement et de l'énergie, n'apporte pas les réponses nécessaires. Les annonces faites comme arriver à la neutralité carbone en 2050, baisser la consommation d'énergies fossiles de 40% d'ici à 2030, fermer les centrales à charbon au-delà de 2022, ne sont assorties d'aucune mesure transitoire et d'accompagnement, d'aucun objectif en matière de faisabilité et de coût. La réduction de 50% de l'indépendance au nucléaire, avec la fermeture de 14 centrales, est quant à elle prévue pour 2035, soit un recul de dix années par rapport à l'estimation précédente qualifiée aujourd'hui "d'irréaliste".
Le système actuel - capitaliste ou ultralibéral - est incapable de prendre en compte la nécessaire amélioration des conditions de vie, parce qu'il se base sur la propriété privée, la défense d'intérêts particuliers, la loi du profit et de la concurrence, qui sont source d'énormes inégalités sociales, d'injustices, d'oppression, de violences, de guerres, de restriction des libertés individuelles ou collectives. Aucun changement durable ne pourra avoir lieu sans une compréhension des logiques de croissance et d'accumulation, d'exploitation à outrance des ressources naturelles, de destruction des écosystèmes mais aussi des services publics ou de notre système de sécurité sociale.
Pour avancer sur ce chemin de la transition, nous devons intervenir sur tout ce qui est un obstacle au développement humain, à ses relations harmonieuses avec la nature, le vivant, et mettre en place des formes alternatives de société qui intègrent à la fois les dimensions écologiques, économiques, sociales, culturelles, démocratiques.
C'est en s'appuyant sur l'expérience et les analyses réalisées par les structures et les réseaux associatifs qui agissent sur le terrain de l'écologie, de la biodiversité, de la santé, de l'alimentation, de la solidarité internationale, du soutien aux migrants, ou la défense des libertés, que le Collectif des Associations Citoyennes a construit sa conception de la transition, qui est celle de la défense d'une vision transversale de la société basée sur l'intérêt commun, les droits humains, la réduction des injustices et des inégalités, la construction de nouvelles formes de démocratie permettant la participation de tous.
C'est pourquoi il est nécessaire de prendre en compte les associations citoyennes qui luttent contre le dérèglement climatique et pour une transition écologique, solidaire et équitable, et que nous nous associons au Réseau Action Climat, France Nature environnement et aux autres ONG environnementales pour proposer les mesures suivantes :
- Le droit pour tous à un logement à la facture énergétique abordable avec, en particulier, la mise en place progressive d une interdiction à la location des passoires énergétiques.
- Le renforcement des dispositifs d accompagnement des salariés et des collectivités dans les territoires où un site industriel doit fermer du fait de la transition énergétique, par exemple une centrale au charbon ou un réacteur nucléaire.
- Plutôt que de reculer à 2035 l objectif de baisse de la part du nucléaire à 50 % de la production d électricité, assortir l horizon 2025 d une limite portée au plus tard à 2030 et de dispositifs pour renforcer la sûreté, la sécurité et la transparence en matière de nucléaire.
- Une disposition assurant la fermeture des centrales à charbon en 2022 comme le Président de la République s y est engagé.
- Des dispositions en faveurs des énergies renouvelables portées par des acteurs des territoires (collectivités, citoyens, agriculteurs, PME).
- Un dispositif de gouvernance et de pilotage des objectifs sur le climat et la transition énergétique, garant d un respect des budgets carbone.
RESSOURCES
- • Le Projet de Loi relatif à l’énergie et au climat présenté à l’Assemblée Nationale (30/04/2019)
- • Energie-climat : L’avis du CESE sur les projets de SNBC (stratégie nationale bas-carbone) et de PPE (programmation annuelle d’énergie) (09/04/2019)
- • France Nature Environnement : Loi énergie-climat : tout reste à faire (29/04/2019)
- • Dossier Energie du Réseau Action Climat (RAC)
- • Article de Reporterre : La neutralité carbone (de la Loi Energie-Climat) en 2050, un objectif ambigu (11/02/2019)
- • Le RAC lance l'Observatoire climat de nos élus européens, pour apporter de la transparence sur l’action des députés et du Gouvernement avant les élections Européennes 2019 (+ vidéo de présentation de l’observatoire)
- • Lettre ouverte des associations au Président de la République« Entendez l’alerte climatique ! » (18 avril 2019)
Manifestations à ne pas manquer :
- • Samedi 18 et dimanche 19 mai - 24H DU TRIANGLE (Non Europacity): manifestation sur le site du triangle de Gonesse
- • Samedi 18 mai - Marche mondiale contre Monsanto / Bayer
- • Vendredi 24 mai - Journée mondiale/grève mondiale pour le climat