François Greisner

Le quinquennat d’E. Macron s’achève actuellement. En prenant un peu de hauteur sur l’actualité, que souhaiteriez-vous exprimer sur son bilan en matière de vie associative ? De manière générale, a-t-on plutôt assisté à des avancés ? Des reculs ? Que peut-on retenir, selon vous, globalement, de ces 60 derniers mois ? La question ne préoccupe pas ce gouvernement compte tenu des difficultés accrues rencontrées par le monde associatif pour exister et croitre dans la sphère publique. Question des moyens et facilités consenties , question de la prise en compte des positionnements.
Dans votre domaine d’activité, quelles vous semblent être les évolutions les plus marquantes à relever ? Le paysage a-t-il changé ? Par rapport à 2017, quelle est la situation dans votre secteur ? Aucune significative . Paysage assombri. Difficultés croissantes à mobiliser . Sentiment de représenter un "frein" aux libertés et visées politiques en cours de la part des gouvernants.
Nous entrons donc dans un moment charnière entre deux quinquennats. Dans cette campagne électorale qui commence avez-vous déjà entendu des idées, des pistes d’action, des propositions qui ont particulièrement retenues votre attention ?… Et si non, pensez-vous à des idées, des pistes d’actions ou des propositions que vous aimeriez entendre ces prochaines semaines et ces prochains mois ? Voie à suivre , piste d'action , propositions concrètes pour un changement de paradigme en provenance d'un seul bord politique et d'un seul groupe cohérent jusqu'à présent.
Nous sommes le 1er mai 2022. Et, c’est une immense surprise mais vous venez d’être nommé Ministre chargé de la vie associative par le candidat issu de la primaire populaire qui vient d’être élu (contre toute attente) à la présidence de la République. Quelles sont les premières mesures sur lesquelles vous décidez alors de travailler ? Le grand changement de paradigme permettant seul de sortir de l'impasse dans laquelle nous plongent dangereusement les gouvernements antérieurs qui se sont succédés. Il s'agit de reconsidérer la valeur du travail et de la répartition des fruits de la croissance. D'utiliser l'imagination au profit de tous sans chercher à en privatiser les avantages tout en mutualisant les inconvénients. Casser le principe des paradis fiscaux . Solidariser plutôt que diviser pour mieux régner.Remettre de l'humain en presque tout plutôt que de vouloir robotiser à tout va y compris la nature humaine elle même.
Autre chose à ajouter ? Oui , que le collectif finisse par primer harmonieusement sur l'individuel sans pour autant basculer dans la dictature collectiviste destructrice des aspirations légitimes et des motivations.Pus de chèques en blanc !
Souhaitez-vous l'anonymat lors de la restitution des résultats de l'enquête ? OUI