La coordination nationale PAS SANS NOUS : nos quartiers ont de la gueule

PAS SANS NOUS

La « Coordination Citoyenne des quartiers populaires » s’est constituée afin de donner corps à cette capacité d’interpellation et de création, de faire entendre les voix et les revendications des quartiers populaires auprès des lieux de décision et peser sur l’élaboration des politiques publiques.

NOS QUARTIERS ONT DE LA GUEULE

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Manifeste issu du Tour de France qui s'est déroulé du 29 octobre 2021 au 12 mars 2022 dans plus de 40 villes !


Quartiers populaire - Ville - novembre 2020

  • la lettre adressée au Président de la République de 200 maires "pour l'égalité républicaine de nos villes et quartiers populaires" Appel_14_decembre1.pdf (1.5MB)
  • une revue de presse de la ville d'Allonnes avec quelques articles de presse suite à la rencontre avec le Premier ministre Dossier_PRESSE_VB_GL.pdf (1.0MB)
  • le communiqué de presse de l'Association des Maires Ville & Banlieue de France suite à l'annonce du gouvernement de supprimer les REP ComPres_REP_VilleBanlieue.pdf (0.1MB)

1- Des dispositifs


Avril 2021 : Quartiers solidaires jeunes
Compte (rendu de Nicole au CNLRQ
‌Petit CR de la visioconférence avec Nadia Hai sur le nouveau dispositif Quartiers Solidaires jeunes du 20 avril 2021.
La visioconférence a débuté avec du retard. Présence d’une vingtaine d’associations de proximité s’occupant de jeunes, de femmes de quartier, de prévention, de soutien scolaire, de parentalité, de réinsertion, de lutte contre les addictions… la plupart en Ile de France mais aussi sud de la France et Grand Est. Pour les réseaux la Fédération des Centres sociaux, France Médiation, des centres de ressources Politique de la ville, le CNLRQ.
C’est elle qui donnait la parole et même en l’ayant demandée je n’ai pas pu intervenir : j’ai l’impression qu’elle a plutôt privilégié les associations en lien direct avec les jeunes sur le terrain, vu le temps qui était écourté puisqu’elle devait ensuite se rendre dans une association « Action prévention par le sport » à Champigny.
La ministre a surtout fait l’annonce de son nouveau fonds de 10 millions d’euros pour les Quartiers Solidaires en direction des Jeunes de moins de 25 ans, qui s’ajoutent aux financements des associations déjà existants. Ce fonds est destiné à des actions collectives pouvant aller de la continuité éducative, au suivi en santé mentale, à l’aide alimentaire, à l’emploi et l’insertion professionnelle, au développement de l’entrepreneuriat dans les quartiers. Elle a parlé d’urgence à agir en faveur des jeunes dans la situation actuelle de crise qui exacerbe les inégalités dans les QPV, agir sur les causes multiples aux réactions de violences des jeunes comme « la sécurité, la lutte contre les trafics qui pourrissent la vie des habitants »… Des comités territoriaux à échelle départementale se mettent en place pour apporter des réponses à la situation des jeunes des quartiers. Elle a parlé de gros échecs et la nécessité de mettre à l’honneur l’action des associations de terrain et de grande proximité qui sont en lien direct avec les habitants des QPV, d’où ces financements supplémentaires.
Ce fonds ne passe pas par le contrat de ville mais est déconcentré et délégué aux préfectures « qui ont une bonne connaissance des associations ». Les demandes de subvention sont dit-elle simplifiées (seuls 3 documents à envoyer), à faire aux préfets sous forme d’appel à projet. Pas grand-chose de plus sur les modalités concrètes : il ne s’agit pas d’une action à présenter sur une année mais des projets à développer à plus long terme. Une femme des Bouches-du-Rhône a exprimé ses doutes quant aux réponses à attendre du préfet car sur le terrain les associations qui osent montrer leur colère n’ont pas accès aux financements. Nadia Hai a répondu qu’elle serait très attentive à l’utilisation de l’enveloppe et qu’il faudra lui faire remonter les difficultés sur les territoires.
Pas grand-chose de plus à relever dans son intervention ou dans les échanges, à part les propos autour de la mise en concurrence entre acteurs avec les AAP, des difficultés de renouvellement de postes d’adultes-relais, d’un besoin de stabilité dans les financements et de relations de confiance des élus vis-à-vis des associations, d’avoir des moyens en continu pour accompagner les jeunes, de la nécessité d’un retour à des relations sociales locales.
Nicole

  • 1 Milliard pour les QP et des financements Politique de la ville (une liste non exhaustive)

2- et des ressources



Rapport Borloo