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Chers amis et camarades,

Nous venons d’obtenir une victoire certaine à Dijon, où nous avons fait sauter le CER pour les demandes de salles municipales.
Vous pouvez rendre publics ces documents
Amicalement,


Christian Eyschen, Secrétaire général de la Libre Pensée

ACCES A LA MAISON DES ASSOCIATIONS : UNE VICTOIRE COLLECTIVE

Le contrat d’engagement républicain (CER), sous-produit de la loi Séparatisme d’août 2021 a percuté le monde associatif. Toute association bénéficiant d’un financement direct ou indirect par les pouvoirs publics doit désormais le signer. Cette disposition fait partie du plan gouvernemental de lutte contre l’islamisme et ses dérives terroristes. Pourtant, aucune personne sérieuse n’a pu jusqu’alors pointer le rôle direct d’acteurs associatifs dans la radicalisation terroriste.
Il est de notoriété que les associations ne sont assujetties à aucune contrainte autres que celles fort libérales de la loi de 1901 qui les régissent. Ce qui n’a pas empêché le maire de Dijon, invoquant le respect de la loi, de présenter le CER à la signature des associations.
Certaines, dont le Cercle Martinet de la Libre Pensée, ont dit « non ». Elles se sont retrouvées mises au ban de la Maison des Associations, privées de l’accès aux salles de réunion.

12 ASSOCIATIONS
C’est ainsi qu’une nouvelle vie nomade a commencé pour le Cercle Martinet. « Nouvelle », car le Cercle avait déjà éprouvé cet état de précarité après un premier refus de signer la " Charte de la laïcité de la ville de Dijon " en février 2021. Il s’en est suivi des rapports conflictuels avec la ville. Jusqu’à ce ce qu’une lettre conciliatrice du maire vienne mettre fin à ce qui a été appelé « un malentendu ».
Dans la récente affaire du CER, la mairie s’est arc-boutée sur le nécessaire respect de la loi ( de 2021). Mais, dans le contexte actuel miné, un soutien trop appuyé au locataire de l’Elysée incite à la réflexion.
Toujours est-il que le 16 janvier dernier, 12 associations signataires et non-signataires du CER se sont adressées au maire pour le rencontrer et lui demander « de revoir (sa) position afin que les associations non signataires … puissent retrouver leurs pleines capacités de vie associative ».
Il faut croire aux miracles. Ce qui était impensable en raison de la toute puissance de la loi est devenu subitement possible.
Les portes de la MDA se sont à nouveau ouvertes aux associations classées « non gratæ » dont le Cercle Martinet.

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