5 associations écologistes de Corrèze

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L’inquiétude s’est emparée d’une partie de la société civile corrézienne depuis qu’un représentant de la préfecture a, selon plusieurs sources, affirmé lors d’une réunion que certaines associations ne pourraient plus accéder à des subventions au motif qu’elles auraient violé leur « contrat d’engagement républicain ». La préfecture dément.

Cela fait déjà plusieurs mois que nous entendions parlé de cette rumeur de "tri a priori" des demandes de subventions FDVA d'associations sur l'avis des préfectures et de leurs services des renseignements territoriaux ("RG") indiquant que telles ou telles associations ne respecteraient pas le contrat d'engagement républicain. Cette fois, médiapart nous en dit plus (voir article en pj publié le 30 décembre).
Pour rappel, le CER n'est pas censé être un outil de tri sur des suppositions/prémonitions de futurs éventuels manquements, mais bien un outil de sanction de manquements avérés et qualifiés par l'administration. Ici, cela se passe en Corrèze sur le beau plateau des Villes vaches, notamment du fait d'une adresse de siège associatif "marquée", mais on imagine sans peine que des adresses dans des villes ou des quartiers dit "sensibles" ont été ou seront évoquées de la même manière pour refuser des subventions, ce qui caractérise une discrimination flagrante. (commentaire benjamin Sourice)

  • Association pour la Conservation et l’expérimentation paysanne et écologique (CEPE)
L'association s’efforce de promouvoir l’élevage de races rustiques dans les milieux sensibles et des pratiques agricoles sans intrants. « Nous avons reçu une notification de refus non motivée », indique Namik Bovet « Tout ce que nous avions demandé à la Région (Nouvelle-Aquitaine) a également été refusé.

  • Association pour le pastoralisme de la montagne limousine.
« On nous a notifié en juin un refus par la préfecture en raison d’un budget provisionnel déséquilibré, alors que nous avions déjà été alertés sur ce point et avions renvoyé nos documents corrigés fin mars », affirme Agnès Orsoni, dont l’association, basée sur le plateau de Millevaches (entre Corrèze, Creuse et Haute-Vienne), œuvre à la mise en relation des éleveurs avec les bergers et offre un accompagnement technique et administratif à ces derniers, en collaboration avec la région Nouvelle-Aquitaine.

  • La Trousse corrézienne
Le journal associatif s’efforce depuis Tulle de fournir une information critique et sortant des sentiers battus de la presse régionale grand public, elle indique avoir reçu un avis de refus, non motivé, de la préfecture.